Association du patrimoine

passeur de mémoire

Les LIEUX-DITS de Cormicy

ParMencière

Les LIEUX-DITS de Cormicy

Succès à la conférence « Histoire des LIEUX-DITS »

L’association du Patrimoine CORMICY, MA VILLE, SON HISTOIRE ayant pour but la préservation de la mémoire, avait invité ses adhérents et toute les personnes intéressées par ce que sont les lieux-dits du terroir.

Action soutenue par la commune, le conseil régional dont le président était représenté par Madame Marie-Noël D’Hooge, conseillère régionale, et le soutien de Groupama.

C’est devant une assistance nombreuse d’une centaine de personnes
que les deux conférenciers ( qui ont travaillé sur le dossier depuis trois ans! ), membres de CMVSH, Messieurs Jean-Claude François et Bernard Porgeon ont su pendant une heure quinze capter l’attention des auditeurs à l’aide de deux montages vidéo projetés.

Dans son introduction Alain Lecomte, secrétaire de l’association, rappelait qu’un lieu-dit est un endroit de faible étendue, dont le toponyme ( le nom du lieu ) vient souvent d’un de ses anciens habitant, d’un visiteur ou d’une autre activité.

Dans les lieux abordés on notera :
Le chemin de sainte Marguerite : chemin qui menait vers l’église sainte Marguerite au hameau de la Neuville ( disparu depuis la grande guerre ).
Les Horles du chemin vert : signifiait talus ou rempart.
Les Servats : on y trouvait de la vigne.  Servat c’est le nom d’un écrivain, journaliste.
Le Moulin à vent sud : il s’agit d’un Ancien moulin au Sud de cormicy.
Ce lieu-dit a toute une histoire découverte aux archives départementales. L’emplacement du moulin était au lieu-dit le fond laval, curieusement cet endroit se trouve dans un fond de vallée. Ce moulin a été brûlé par les gens de guerre ( ainsi nommés à l’époque ).
A la charge pour le repreneur de rebâtir le dit moulin et ses dépendances, le 13 avril 1627 sous le règne de Louis XIII. Un procès verbal a été dressé par la justice de Cormicy. Il atteste, par déposition de témoins, que celui-ci a encore été détruit en 1649, sous la régence de Mazarin, par les troupes des Maréchaux d’Estrés et de Praslin.
Une concession a été accordée par l’Archevêque de Reims du droit de bâtir un nouveau moulin à vent sur le terroir de Cormicy au lieu-dit la Maladrerie ( c’était l’endroit ou l’on mettait les malades atteints de la lèpre à l’écart ) à cette époque la lèpre ayant disparue, le moulin pouvait être édifié en 1768 sous le règne de Louis XV. C’est pourquoi, l’on appelle actuellement le lieu-dit :  » moulin à vent « , sur la route de Cauroy-les-Hermonville, juste après la scierie Huberlant.
Nous avons trouvé que quelque chose n’allait pas puisque l’on parle également de moulin à vent au lieu-dit le Mont Sapigneul, pourquoi ?
L’Archevêque de Reims a donné son consentement à la translation du dit moulin au lieu-dit le Mont Sapigneul le 2 novembre 1782, sous le règne de Louis XVI , vraisemblablement pour un meilleur rendement. Il fut abandonné vers 1900 environ.
On retrouve le moulin dans les plans du terroir de Cormicy de 1778, édité par Pierre Villain , Arpenteur Royal en 1780, commissaire de l’Archevêque de Reims( PV du 17 avril 1880 ). Il se situe au lieu-dit  » le moulin à vent sud  » avant sa construction au mont Sapigneul.

Le vivier : lieu ou se trouvait un étang.
L’eau sans près : ou il y a de l’eau mais pas de prairie.

Cette soirée fut clôturée par la Présidente Marie-Noële Boulard qui a rappelé:

Le voyage en Meuse organisé en inter-associations le mardi 3 avril ( reste 4 places ).
Musique en Juin le samedi 2 Juin 2012 à 20 h 30 en l’église de Cormicy avec le groupe : Mine de Rien, une soirée pour rire, à ne pas manquer.
Le 9 novembre 2012 20 h 30 conférence sur Sapigneul, village disparu.

La parole fut ensuite donnée à Mme Francine Girard, 1 ère Adjointe, qui a remplacé Mr le Maire que nous attendions ; elle a félicité l’association et a dit sa satisfaction de voir l’objet de nos recherches écouté par un large auditoire ; elle a invité les membres présents à venir à la cérémonie du 15 avril 2012 à 9 h avec le souvenir français ou plusieurs soldats dans notre cimetière méritent reconnaissance.

Enfin Mme D’HOOGE a félicité les conférenciers en ajoutant ses connaissances sur ce thème et avec soutien appuyé sur cette recherche rendu à la culture de la population.

François Mencière

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